L’AUDACE VUE PAR LES TEMOINS DE NOTRE ÉPOQUE :
3 - Pierre Benaich
L’audace pour moi ?
Soyons fous !
Réaliser quelque chose dont on ne se croyait pas capable.
Les points forts de l’interview :
L’audace a une connotation différente
pour chaque personne; elle évolue avec l’âge : quand
on est jeune on dépasse les limites (souvent physiques), on
répond à l’émulation; puis progressivement l’audace
devient plus intellectuelle car les challenges évoluent (nouveaux
rapports de force, reprendre une société plus grosse que soi,…);
on devient moins impulsif.
Je suis plus
audacieux en réactif qu’en actif, quand je subie une situation ou
un défi sous forme de challenge pour gagner; moins quand il
faut la provoquer ou la susciter.
Oui, on peut
travailler l’audace : on a les qualités de base dans nos
chromosomes. Mais ça se cultive...
Il y a donc une
part inée et une part acquise.
On a des
prédispositions : voir les enfants dans une cour de récréation,
au jardin d’enfants : il y a toujours des meneurs d’un côté
et des souffre-douleurs de l’autre.
Il faut en avoir
envie; pour ça il faut une dose d’échecs et une dose de
réussites.
Les échecs seuls
amènent à réfléchir mais ne rendent pas audacieux; ça peut
rendre timoré; il faut donc avoir le courage de rebondir pour se
prouver qu’on peut être audacieux.
L’audace est un
challenge sur l’inconnu afin de le réduire
Mon niveau d ‘audace sur une échelle de 0 à 10 : 6
Conseil aux candidats à un poste : sortir du fil conducteur de l’interview afin d’obtenir le job.
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